Il fait à nouveau modifier la constitution en 1954 pour pouvoir être réélu une nouvelle fois. Étudier les divisions politiques du monde : La frontière entre les deux Corées. 17 avril 1895 : Vaincue, la Chine doit signer le traité de Shimonoseki ; elle reconnaît l’indépendance de la Corée et cède au Japon la péninsule du Liaodong (Liao-Toung) avec Port Arthur – en fait le Japon, en raison d’une pression combinée de la Russie, de la France et de l’Allemagne, devra rendre cette dernière conquête. 19 juillet 2000 : Visite à Pyongyang du président russe Wladimir Poutine. Août 1999 : Du fait de son endettement et de l’assainissement en cours de l’économie coréenne, le chaebol Daewoo doit renoncer à une bonne partie de ses activités et abandonner 19 des 25 filiales du groupe. Le coréen devient alors pleinement la langue nationale et l’usage du chinois est proscrit dans l’administration. Ce bombardement a fait des victimes militaires et civils. En 1993, Kim Young-sam devient le premier président civil élu après plus de trente ans de régime militaire. Dae-jung avait déjà été la cible d'un attentat, en mai 1971, qui avait été maquillé en accident de la route. La Corée du Sud se démocratise, grâce à l’entrée en vigueur d’une nouvelle Constitution approuvée à 93 % par référendum. On peut d’ailleurs penser que les États-Unis, faute d’avoir pu donner jusque-là un coup d’arrêt significatif à l’expansion du bloc communiste, ont cherché à « pousser à la faute » la dictature nord-coréenne, ce que semblerait confirmer l’intention de pousser la reconquête de la péninsule jusqu’au Yalou à l’automne 1950. Les Chinois se méfient tout d’abord de la nouvelle dynastie car ils craignent les prétentions coréennes sur les anciens territoires du royaume de Koguryo étendus en Mandchourie à l’est du fleuve Liao. Il établit le pouvoir central, réforme le système des examens et affranchit les esclaves pour affaiblir la noblesse. En 1960, la manipulation des élections permet au parti libéral au pouvoir d'obtenir officiellement 87 % des voix. Tan-gun, fondateur de l’État mythique de Choson, fut l’objet d’un culte officiel dès l’époque des Trois Royaumes ; cette légende occupe une place de premier plan dans la conscience nationale coréenne, au point que, face à la Chine, les deux États coréens revendiquent une complète souveraineté sur cette montagne sacrée, située aujourd’hui sur la frontière sino-coréenne mais perçue comme le centre naturel de la Corée historique, celle du royaume de Koguryo qui s’étendait largement en Mandchourie où vit aujourd’hui une nombreuse population d’origine coréenne. Choe Kyu-ha semble cependant vouloir libéraliser le régime et l’on voit apparaître dans la presse étrangère l’expression de « printemps de Séoul » faisant référence au « printemps de Prague » de 1968. L'histoire de la Corée du Sud c'est donc « la moitié » de la phase moderne et actuelle de l'histoire de la Corée, depuis 1948. Une bagarre entre étudiants japonais et coréens déclenche une période d’agitation qui mobilise des dizaines de milliers de jeunes Coréens contre l’annexion du pays, ce qui confirme la persistance d’un puissant sentiment national. 1218 : La Corée est contrainte de faire allégeance aux Mongols mais la lourdeur des tributs exigés est insupportable. Celles-ci ne purent empêcher cependant la manifestation prévue et le succès rencontré par celle-ci fit que des actions analogues se multiplièrent à travers tout le pays, témoignant de la volonté du peuple coréen de retrouver son indépendance. Elle en vaut la peine. Celui-ci écarte tous les opposants, ce qui entraîne, entre 1945 et 1947, le départ de la zone soviétique vers la zone américaine de huit cent mille Coréens. L’usage de la langue coréenne est interdit dans la rue et les Coréens sont invités à japoniser leurs noms de famille. L’utilisation du fer permet une amélioration de la production agricole et de l’armement. Novembre 1992 : Voyage de Boris Eltsine en Corée du Sud. Mars 2000 : Voyage en France du président sud-coréen. ■ 1968 Tentative d’assassinat du président sud-coréen Park Chung-hee par un commando nord-coréen. l’histoire de cette ville où le fondateur du royaume de Joseon Yi Seong-gye (futur roi Taejo) a proclamé en 1380, sur la terre de ses ancêtres, son intention de renverser le royaume de Goryeo. En 1790 retour en Corse de Pasquale Paoli et avec l'aide des Anglais il tente de reprendre le pouvoir. Mort de l'ancien dirigeant sud-coréen Kim Dae-jung La stabilité politique n’est pas garantie. Plus de cinquante pays dont les États-Unis reconnaissent ensuite le nouvel État. L’impuissance à s’entendre des principaux leaders, Kim Dae-jung, l’ancien opposant à Park Chung-hee, et Kim Young-sam, le chef du nouveau parti démocratique, débouche de nouveau sur l’instauration d’un pouvoir militaire. La chaîne de Nangnim s’étend de la frontière chinoise au golfe de Corée orientale et c’est ensuite la chaîne T’aebaek – « les grandes montagnes blanches » – qui longe le littoral oriental de la péninsule. 1351-1374 : L’empereur Yuan place sur le trône de Corée Kongminwang, qui régnera jusqu’en 1374. 224 : Les Chinois prennent et détruisent la capitale de Koguryo. 1992 : La Corée du Sud établit des relations avec la République populaire de Chine, l’ancienne ennemie de 1950-1953. Shopping. 1567-1608 : Règne de Sonjo. Pour Pyongyang, le franchissement par ses troupes du 38e parallèle est la riposte à une attaque surprise de l'armée sud-coréenne sous le commandement de conseillers américains. Il poursuit la libéralisation économique et opère un rapprochement diplomatique avec la Corée du Nord en rencontrant Kim Jong-il en 2000. La Corée du Sud mesure sa réaction et ne rompt pas tous les ponts avec Moscou. 13 octobre 1952 : Prise du piton de Crève-cœur par le bataillon français de Corée aux ordres du général Monclar. Un traité d’amitié est signé avec la Russie. Les forces soviétiques poussent naturellement en direction du nord de la Corée où elles entrent le 12 août et occupent Pyong Yang. Enfin, Staline est convaincu que les États-Unis – qu’il a trouvés sur sa route en Iran, en Grèce et à Berlin – ne se mêleront pas de l’affaire, le Sud de la péninsule coréenne ne représentant pas pour eux – déjà installés aux Philippines et au Japon – un enjeu majeur. Chine et Japon ne souhaitent pas davantage une réunification qui verrait l’apparition à terme d’un concurrent dynamique bénéficiant de meilleures perspectives démographiques que les leurs. 475 : Malgré l’alliance de Paekche et de Silla, le roi de Koguryo attaque le royaume de Paekche et le roi Kaero est tué. Janvier-mai 1946 : La commission américano-soviétique chargée de concrétiser les décisions prises à Moscou ne parvient pas à dégager un accord, les Soviétiques exigeant que soient écartés des responsabilités politiques les partis et mouvements coréens hostiles au système de la tutelle (acceptée par le parti communiste coréen sur le conseil de Moscou). 1925 : Création à Séoul d’un parti communiste coréen. Des incidents éclatent et l’équipage est massacré. De fait, la multiplication des incidents de frontières témoignait d'une aggravation des tensions militaires à la veille du conflit. Le succès de cette politique industrielle sera éclatant : pays du tiers-monde à la fin de la guerre (1950-1953), la Corée du Sud devient en quelques décennies la 15e économie mondiale. 1455-1468 : Usurpation de Sejo, qui décime les lettrés restés favorables au roi légitime mais s’en prend aussi à leurs familles. C’est le début du déclin pour Silla affaibli par de continuelles révoltes, elles-mêmes favorisées par les querelles de succession. Six fleuves ont un cours d’une longueur supérieure à 400 km. 1616 : Le chef d’un clan mandchou, Nurhachi, fonde un État appelé Jin dans les régions montagneuses de l’Est de la Mandchourie. Le premier baptisé coréen est un attaché de l’ambassade coréenne à Pékin. Les luttes de clans et de factions s’aggravent. Peu étendues, les plaines alluviales s’ouvrent surtout sur la façade littorale occidentale. 1948 — Fondation de la république de Corée, au sud, et de la république populaire démocratique de Corée, au nord. La mort de Hideyoshi, en septembre 1598, vient mettre un terme au conflit et les Japonais évacuent la péninsule, première victime des ambitions japonaises et théâtre d’un affrontement sino-japonais générateur de nombreuses destructions. À l’ouest, la mer Jaune est peu profonde et soumise à l’action du Kouro Shivo, courant chaud en provenance des Philippines alors que, sur la côte orientale, les fonds sont beaucoup plus importants et que la rencontre du Kouro Shivo et des eaux froides apportées par le courant venant de la mer d’Okhotsk crée des conditions favorables à la pêche. Ce n’est qu’un enfant et sa mère assure la régence. Enfin, la crise asiatique se traduit par la nécessité de solliciter un prêt au FMI de 58 milliards de dollars, ce que les Coréens interprètent comme une humiliation nationale ; la crise conduit au début du démantèlement des conglomérats industriels et financiers coréens, les chaebols (재벌). 687 : L’État attribue des terres aux fonctionnaires à titre d’émoluments. Du premier royaume de Joseon fondé, selon la légende, en 2333 avant Jésus-Christ aux deux États qui se partagent aujourd'hui la péninsule, en passant par l'âge d'or du roi Sejong (XVe siècle) et l'invention de l'alphabet coréen, toujours en usage, l'histoire de la Corée est une épopée, qu'il reste à découvrir. Milieu du XVIIe siècle : Développement d’un courant réformateur prônant la fin de la bureaucratie confucéenne et l’ouverture sur l’extérieur. Au 24 juin 2013, il faut 1521 wons pour 1 euro ; en mai 2013, l'inflation annuelle était estimée à 1,0 % [1].. La Corée présente un climat continental caractérisé par de très fortes amplitudes thermiques (le fleuve Han gèle à Séoul durant l’hiver et la température peut y être torride l’été) mais ce climat subit aussi les effets de la mousson froide et sèche durant l’hiver – avec des moyennes de température de près de – 10 °C à la frontière chinoise en janvier, contre 2 °C à Pusan, au sud de la péninsule –. 9 mai 1593 : L’intervention d’un puissant corps expéditionnaire chinois contraint les Japonais à évacuer Séoul. Les États-Unis proposent le 38e parallèle comme ligne de démarcation. Le règne est marqué par un brillant essor intellectuel : invention de clepsydres pour mesurer le temps, établissement d’une carte de la Corée ou « pays de l’Est » (par rapport à la Chine), compilation des connaissances et des pratiques médicales, établissement d’un alphabet de 28 lettres « pour l’instruction du peuple » en 1446. Les manifestants s’inspirent de la révolution philippine qui a triomphé à Manille en mars, quand Corazon Aquino a remplacé le président-dictateur Marcos, contraint à l’exil. En août 1973, le KCIA (Korean Central Intelligence Agency, liée de près à la CIA) enlève l'opposant Kim Dae-jung. Mais le sort de la Corée se révèle bientôt : peu après, l'URSS et les États-Unis décident de désarmer ensemble l'armée japonaise présente en Corée, les premiers au nord, les seconds au sud. Le roi et la Cour se replient dans l’île de Kanghwado, ce qui est interprété comme une rébellion par les Mongols qui reviendront ravager à trois reprises le pays (en 1232, 1235 et 1254). Mars 1998 : Nouvelle famine en Corée du Nord. Les paysages de collines et de plaines s’imposent progressivement au fur et à mesure que l’on se déplace vers le sud-ouest. La Guerre de Corée éclate. 1389-1392 : Règne du roi Kongyang. 234-285 : Règne du roi Koi dans le royaume de Paekche qui s’est constitué au sud de la péninsule au cours du Ier siècle après J.-C. Il contrôle le bassin du fleuve Han et tient en respect la menace chinoise qui s’exerce à partir du nord. 22 sportifs nord-coréens y participent ! États rivaux prétendant chacun représenter l'ensemble de la péninsule coréenne, la Corée du Sud et la Corée du Nord n'ont entamé un dialogue qu'à partir de 1972, à l'initiative de la Corée du Nord, après la proposition formulée par Pyongyang (평양) d'une république confédérale sous la Seconde république de Corée du Sud (en) (1960-1962). Dans le même temps, les Soviétiques favorisent l’installation dans leur zone d’occupation d’un Comité populaire de Corée du Nord dirigé par Kim Il-sung. profondément sinisé, ce qui diffère de la situation du Vietnam où le Sud, correspondant au royaumeindianisédeChampa,demeuratoujoursàl’écartdecetteinfluence.L’ouverturetardive ... relativement récente du fait des aléas de l’histoire contemporaine de la Corée. Ce départ mettait fin à la première République. Les jardins des temples sont les refuges des plantes indigènes alors entretenues depuis des siècles par les moines bouddhiques. Le général américain Hodge, qui commande les troupes d’occupation dans la zone sud, ne reconnaît aucun des pouvoirs rivaux. C'est donc dans les temples qu'on peut trouver les plus beaux Ginkgo ou toute autre gamme d'herbacées. Un référendum constitutionnel, organisé en décembre 1962, met formellement fin à la Deuxième République : les Troisième (1963-1972) et Quatrième (1972-1980) Républiques sont des régimes de dictature dominés par le général Park Chung-hee. Son règne est marqué par la poursuite de la centralisation, le développement toujours plus important de l’influence chinoise et l’intégration de fait à la bureaucratie d’État inspirée du modèle chinois des couches dominantes traditionnelles. CHRONOLOGIE De la guerre avec son voisin du Sud aux essais nucléaires, les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis ne datent pas d'hier... M.Gr. Ce sont des populations nouvelles venues de Sibérie à travers la Mandchourie ou depuis l’actuelle région de Vladivostok qui apportent la révolution néolithique. Rien ne semble donc acquis. L’armistice est signé en 1953. Lors de l'élection présidentielle sud-coréenne de 2012, Park Geun-hye, fille de l'ancien dictateur, du Parti Saenuri également, le remplace. La Corée est divisée au niveau du 38 e parallèle. La Corée pourra s’étendre ensuite jusqu’au Yalou et au Tumen mais toutes les parties de la Corée historique se trouvant au nord des deux fleuves sont définitivement perdues. Elles doivent se replier et le général américain Dean est même fait prisonnier peu après, lors de la prise de Daejon le 25 juillet. 618 : Avènement de la nouvelle dynastie chinoise des Tang. Les p’tits journalistes de franceinfo junior ont posé la question à un spécialiste. Il va entreprendre un vigoureux redressement de l’économie. Juin 1999 : Incident naval au large des côtes nord-coréennes où la marine du Sud coule plusieurs navires nord-coréens ; dans le même temps, les touristes venus du Sud sont désormais nombreux à visiter la Corée du Nord et le rapprochement se précise entre Séoul et Pyongyang. A partir de 1975 les sans-abris font l'objet d'arrestations systématiques par les services de police et sont exploités dans des camps de travail[5]. Les possibilités de la résistance antijaponaise s’en trouvent considérablement limitées et la mainmise nippone sur la Mandchourie à partir de 1931 permet à l’occupant de sécuriser sa conquête. Le renforcement de la présence militaire japonaise en Corée contraint cependant ces combattants à se réfugier en Mandchourie ou en Russie. La construction de voies ferrées ou la désignation de certaines zones comme « terrains militaires » ne feront qu’aggraver encore les effets de cette politique. Au début de l'été 2006, la Corée du Sud a effectué une mission d’étude dans les eaux autour des rochers Liancourt (appelés îles Dokdo (독도, en hanja : 獨島) en coréen, et Takeshima (竹島) en japonais, sous son contrôle. 660 : Offensive conjointe de Silla et des Chinois contre Paekche qui est vaincu et disparaît. La leçon de cette histoire est double. Octobre 1866 : Pour punir le massacre des missionnaires français, l’ambassadeur à Pékin, de Bellonet, et l’amiral Roze décident d’intervenir en Corée mais un détachement est repoussé de l’île de Kanghwado. Plus pauvre que la plupart des pays africains en 1960, la Corée du Sud rejoint en une génération le cercle des pays industrialisés. 25 juin 1950 : Début des hostilités entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, malgré l’absence de déclaration de guerre. 16 août 1895 : La Corée proclame officiellement son indépendance vis-à-vis de la Chine. Le 2 septembre, Pyongyang n’en refuse pas moins l’inspection de certains sites. Au Nord, des élections législatives (organisées clandestinement au Sud) sont tenues le 25 août 1948. La Corée du Sud, elle, craint que l’armement nucléaire nord-coréen n’encourage le Japon à se doter lui-même de moyens nucléaires, ce qui n’est plus totalement impensable depuis que les dirigeants de l’archipel nippon ont défini une nouvelle doctrine de défense. Les rebelles s’emparent de Chonju, la capitale de la région du Chollado, et marchent sur Séoul. Vers le Ier siècle après J.-C. (si l’on retient les dates traditionnelles) : Apparition des trois royaumes de Koguryo au nord, de Paekche au sud-ouest et de Silla au sud-est. Ces réformes sont mises en œuvre par Taewongun qui, après avoir été détenu en Chine, réalise un nouveau retour sur le devant de la scène politique coréen. La Corée devient une base arrière importante pour la campagne engagée par les Japonais en Chine et son activité industrielle change de nature, passant de l’industrie agroalimentaire ou de transformation à l’industrie lourde nécessaire à l’effort de guerre nippon. Un léger retard lui sauve la vie mais tous les membres du gouvernement coréen qui l’accompagnaient sont tués, ce qui entraîne la rupture des relations diplomatiques entre la Birmanie et la Corée du Nord. 1146-1170 : Règne du roi Uijong, qui s’adonne à la débauche et avant d’être déposé par les militaires. La péninsule coréenne aurait été habitée dès le paléolithique et aurait accueilli une immigration venue de Mandchourie et de la Chine du Nord entre le VII e et le VI e siècle avant notre ère. Chongjin, dernier port coréen avant le Toumen qui correspond à la frontière nord-est de la Corée du Nord, est occupé à son tour. Ce qui allait naturellement constituer pour la Chine un casus belli et prolonger dangereusement la guerre qui se fût peut-être arrêtée au bout de quelques semaines si les forces des Nations unies s’étaient arrêtées dans leur campagne de libération de la Corée du Sud au 38e parallèle. La péninsule coréenne, entre la Chine et la Russie, face au Japon, a une Histoire tumultueuse peu en rapport avec son surnom de «Pays du Matin calme» (Joseon ou Chosǒn).Au cours des sept premiers siècles de notre ère, trois royaumes se partagent le pouvoir en Corée : Koguryo, Paekche et Silla. Traité dénoncé par le gouvernement de Pyongyang comme une concession à « l’impérialisme ». 313 : Le roi de Koguryo, Mich’on, s’empare de la commanderie chinoise de Lolang, mettant ainsi fin à quatre cents ans de présence chinoise dans la péninsule. Mai 1910 : Le général Terauchi Masakate est nommé résident. Par le biais de l’ambassade coréenne à Pékin, le gouvernement de Séoul répond que les actions de ces missionnaires « étaient plus criminelles que celles des homicides et des incendiaires ». 1908 : Création de la Compagnie d’exploitation foncière d’Extrême-Orient qui sera, pour les Japonais, un relais précieux pour organiser leur mainmise sur les terres coréennes. Fondation de la dynastie des Ming. En juillet 2013, le Parti Saenuri, au pouvoir, attaque l'ancien parti de Roh Moo-hyun, au pouvoir jusqu'à 2007, et l'accuse d'avoir mis en danger la Corée du Sud en voulant se rapprocher avec la Corée du Nord et d'avoir détruit les documents de ces relations de 2007[9]. Acteur majeur de la négociation, la Chine veut avant tout gagner du temps et éviter que la poursuite de l’effort nucléaire nord-coréen ne conduise les USA et le Japon à un renforcement de leur alliance et à la mise en place d’un bouclier antimissile qui remettrait en cause l’équilibre des forces en Asie orientale et qu’elle perçoit comme d’abord tourné contre elle. Les États-Unis et leurs alliés ont pu obtenir ce vote du Conseil dans la mesure où l’URSS – qui entendait protester contre la non-reconnaissance par le Conseil de la République populaire de Chine sortie victorieuse de la guerre civile l’année précédente – boycottait ses travaux et n’a donc pas pu, en cette occasion, faire usage de son droit de veto. 372 : Le royaume de Koguryo adopte le bouddhisme introduit par le moine Sundo, peut-être pour complaire à son allié chinois du moment. L’ouverture tardive et l’annexion par Tokyo bloquèrent durablement les perspectives d’évolution du pays et seule l’occupation américaine permit l’ouverture du Sud sur l’extérieur, au point d’en faire un État de type « maritime » orienté vers le commerce extérieur et inséré dans les grands flux d’échanges mondiaux. Sa plus grande largeur est de 360 km et sa partie la plus étroite ne dépasse pas 216 km. 5 septembre. La guerre de Corée s'achève par un retour au statu quo ante bellum le 27 juillet 1953 (signature d'un armistice). 1993 : Succès de l’Exposition internationale de Daejon qui révèle une Corée tournée vers l’avenir et l’innovation technologique. La Corée du Nord compte aujourd'hui 22 millions d'habitants et la Corée du Sud 48 millions d'habitants. Décembre 1948 : L’assemblée générale des Nations unies reconnaît la République de Corée du Sud comme seul gouvernement légal et constitué de la péninsule. Dans les périodes de division, les Coréens fondent leur sécurité sur des systèmes d’alliance ; dans les périodes d’unité, la Corée se sent assez bien protégée du Japon par la mer et s’assure du côté de la Chine par une vassalité scrupuleusement respectée. La présidence de Kim Young-sam (김영삼) (1993-1998), premier chef d'État de la Sixième République, est marquée par la construction (par la France) du TGV en Corée (KTX), à l'occasion de laquelle un manuscrit ancien détenu par la France à la suite de l'Expédition en Corée du contre-amiral Roze en 1866 est restitué à la Corée du Sud sans que le contentieux sur ces éléments du patrimoine culturel coréen ne soit entièrement résolu (en particulier, la France n'a pas restitué le plus ancien ouvrage connu imprimé en caractères mobiles métalliques au monde, daté du XIVe siècle, qui est coréen). Pour la première fois, la péninsule est unifiée mais c’est seulement au sud d’une ligne allant de l’embouchure du Taedong à la baie de Wonsan sur la côte orientale.

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