La victime […] »[52]. En général, les femmes revêtent un chador (pièce de tissu de la taille d’un drap dont les femmes se couvrent entièrement) quand elles sont dans l’espace public, ou que des hommes ne comptant pas parmi les membres de leur famille sont présents dans la maison. Le combat des militantes reste dur en zones rurales et dans les petites villes, mais le phénomène est massif. Les femmes et leurs droits se trouvent désormais au cœur des débats jurisprudentiels où s’affrontent les visions réformatrices et conservatrices[58]. C'est pourquoi la femme a plus de droits dans la famille.[...] Nous avons adoré ce pays. La nouvelle assemblée, comme prévu, commence à bouleverser beaucoup des lois qu’avaient fait passer les réformistes du sixième majlis. L’accès massif des femmes à l’éducation (60 % des étudiants d’université, alors que la première femme médaille Fields de l'histoire est une Iranienne, Maryam Mirzakhani[43]), leur part de plus en plus active dans la cohésion sociale du pays (11 % de la population active)[81], l’importance de leur rôle dans le développement du pays, laissent donc penser que leur émancipation n’est qu’une question de temps. Que visitez vous ? Un très bon résumé que voilà ! Dans la pratique, ça veut dire qu’on ne peut pas tenir la main de son compagnon et encore moins l’embrasser en publique (Fi des grosses pelles baveuses ! Dans les cafés, les iraniens usent d’un nombre incroyable de ruses pour payer l’addition sans que vous vous en rendiez compte ! Pour la première fois en Iran, une femme, Massoumeh Ektabar, occupe le poste de vice-présidente de la république islamique. Même si nous avons rencontré des personnes bienveillantes et accueillantes, nous avons aussi connu des difficultés. Avant la révolution, trois types de femmes travaillent : À la veille de la révolution iranienne, la société iranienne est donc divisée entre religieux traditionalistes, prônant le maintien de la femme dans un rôle domestique en harmonie avec une société islamique, et laïques occidentalisés, qui promeuvent et mettent en pratique la participation active de la femme dans la sphère publique[18]. Donc une femme a besoin de la permission de son mari pour voyager. C’est alors une période de liberté d’expression grandissante et de progression sociale des femmes (1911–1924). Selon Hamid Koucha, « l'application inadéquate des lois sacrées de l'Islam, de même que les fortes tensions sociales ou économiques, ont acculé une partie des femmes iraniennes à la criminalité, à l'usage de drogues dures ou au suicide ». Les nouvelles réalités sociales des femmes iraniennes ont contraint les législateurs et les spécialistes de la loi islamique à consacrer une partie importante de leurs écrits aux problèmes des femmes et à leur place dans la société. Ces droits n'étaient cependant pas égaux à ceux des hommes, car la capacité légale des femmes était comparable à celle des mineurs[12]. La règle veut qu’il faut refuser au moins 3 fois avant d’accepter quelque chose (Refuser en farsi : « Na, mersi » en souriant et en hochant la tête de gauche à droite). Des femmes issues de ce mouvement telles Khorshid Khanoum et Roustameh voyagent alors en Iran pour sensibiliser le peuple perse à propos de l’émancipation féminine. Cela complique particulièrement la participation des athlètes aux compétitions internationales : Nassim Hassanpour, championne de tir (dont la pratique n’est pas gênée par le voile), est ainsi la seule athlète féminine envoyée par l’Iran aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Laissez vous guider ! Ces questions peuvent être posées aussi bien par de simples innocents que par des agents en civil. Cependant, la situation des femmes rurales est encore loin de la situation des femmes urbaines. Voyage en Iran. Codes de conduite. Cette police là est en civil et vous aborde l’air de rien dans la rue pour vous inonder de questions plus ou moins innocentes comme le font de nombreux iraniens curieux de tout savoir sur vous : « Pourquoi venez vous en Iran, pourquoi vous avez choisi l’Iran ? Des députées réformistes défient même leurs collègues masculins en portant dans l'hémicycle un maghnahed (une sorte de foulard cagoule) à la place tchador noir obligatoire[51]. En avril 2007, la police a interpellé des dizaines de contrevenantes et a distribué 10 000 avertissements : Dépêche de l'AFP, « En Iran, les touristes devront mieux respecter le voile islamique », dans, journée internationale des droits de la femme, corps des Gardiens de la révolution islamique, A brief history of women's movements in Iran 1850 - 2000, « L'évolution des femmes en Iran : enjeux et perspectives », Religious modernists and the woman's Question: chalenges and complicities, Evolution des femmes en Iran: enjeux et perspectives, Ziba Mir-Hosseini Islam and Gender.The Religious Debate in Contemporary Iran, Women in Iran – A look at President Khatami’s first year in office, Core Health Indicators, Islamic Republic of Iran, Iran’s Birth Rate Plummeting at Record Pace: Success Provides a Model for Other Developing Countries, Iran’s familly planning program: responding to a nation’s needs, Islam, Women and Civil Rights: the Religious debate in the Iran of the 1990s, Note préliminaire - promouvoir un changement culturel pour l'égalité des genres, Iran.

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