Le déficit, souvent supérieur à 40 %, a localement atteint 80 % sur le Languedoc-Roussillon et en Provence- Alpes-Côte d'Azur. En revanche, il a été déficitaire de la Normandie aux Landes. Les cumuls ont atteint une fois et demie à trois fois la normale, des Pyrénées-Orientales à la Lozère, ainsi que sur l'est de la Corse et le sud des Alpes. Du 14 au 18 janvier 2017, un important épisode neigeux a touché la Corse donnant des hauteurs conséquentes principalement sur le centre de l'île. La pluviométrie a connu un déficit record proche de 80 % en moyenne sur l'ensemble du pays. Douceur et fraîcheur ont alterné durant le mois. Les températures, légèrement plus douces sur le Nord-Ouest, ont été en moyenne  conformes aux normales sur le reste du pays, voire un peu fraîches sur la moitié sud. Hiver 2016-2017 : bilan de l’enneigement dans les massifs français, Projections climatiques : passer du global au local, Impacts du changement climatique sur les phénomènes hydrométéorologiques, Mieux comprendre les phénomènes atmosphériques, 12 et 13 novembre : un temps particulièrement agité s'est mis en place le 12 sur le centre du bassin méditerranéen, associé à la dépression. Les gelées ont été très fréquentes sur l'ensemble du pays notamment dans le Nord-Est avec plus de 20 jours de gel. Ce mois de mai a débuté avec des températures proches de la normale* avant un premier pic de chaleur les 16 et 17. Le printemps remarquablement doux a été marqué par deux périodes de chaleur fin mars et fin mai durant lesquelles des records mensuels ont été enregistrés. En moyenne sur la France, la température a été supérieure à la normale de 2.5 °C. L'ensoleillement, proche de la normale sur une grande partie du pays, a été plus généreux sur le nord de Rhône-Alpes. Le 23 février, en marge d'un système tempétueux sur les îles Britanniques, de violentes rafales de 100 à 110 km/h ont affecté les Hauts-de-France et les côtes normandes. Les cumuls ont atteint deux à trois fois la normale sur le nord de Midi-Pyrénées, ainsi que des Pyrénées-Orientales au Gard et à l'Ardèche. Le déficit d'humidité est marqué du département du Nord et de l'Aisne à la Moselle, du sud des Pays de la Loire au Poitou-Charentes ainsi que du Gers à l'Aude. En revanche, en Corse, suite à plusieurs épisodes de fortes pluies, l'excédent pluviométrique a été supérieur à 60 %. En moyenne sur la France, cet hiver 2017-2018, avec une pluviométrie excédentaire de plus de 40 %, se classe au troisième rang des hivers les plus pluvieux ex-aequo avec l'hiver 1994-1995 sur la période 1959-2018. Le plus souvent proches des normales, les températures ont toutefois été localement un peu plus fraîches sur le nord des Alpes, la Corse et dans le Sud-Ouest. La seconde partie du mois a en revanche été froide avec de nombreuses gelées tardives et localement fortes pour la saison jusqu'à la fin du mois. Suite à ces températures élevées et à une pluviométrie en moyenne légèrement déficitaire, l'assèchement des sols superficiels s'est accentué sur la quasi-totalité du pays, notamment sur les Hauts-de-France et dans le Grand-Est. Le déficit, souvent supérieur à 10 %, a dépassé 20 % de la Bretagne au Bassin parisien et au nord de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées. Le déficit a dépassé 30 % du sud de la Bretagne au golfe du Lion ainsi qu'en région PACA. De nombreux records d'ensoleillement ont été battus comme à Alençon (Orne) avec 101 heures de soleil, à Poitiers (Vienne) avec 114 heures et à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) avec 117 heures. Plusieurs systèmes perturbés, très actifs, ont ainsi circulé le plus souvent en marge de la France, privant notre pays de précipitations significatives sur une large moitié sud. L'ensoleillement, excédentaire sur la majeure partie du pays, a été très généreux sur un large quart sud-ouest ainsi qu'en Nord - Pas-de-Calais, avec un excédent de 20 à 40 % au-dessus de la normale**. Il a été proche de la normale des Hauts-de-France à la Bretagne ainsi que de la Charente à l'ouest du Massif central. Cet automne se classe ainsi au second rang des plus secs en région PACA. On a relevé jusqu'à 892.3 mm à Quenza (Corse-du-Sud), soit près de deux fois la normale. En France, les derniers épisodes de gel tardif ont été observés en avril 2016 sur la moitié nord et début mai 1997 sur tout le territoire. L'ensoleillement a été contrasté. Si les températures minimales ont été en moyenne assez proches des valeurs de saison, les maximales ont été en revanche 2°C au-dessus. 3 Max. Les précipitations ont été quasi-absentes hormis en toute fin de mois. Le mois de mars a été particulièrement remarquable, se classant au 1e rang des mois de mars les plus chauds avec mars 1957. Le déficit dépasse souvent 70 % sur la moitié nord ainsi qu'en Corse et de la Gironde au golfe du Lion, avec par exemple seulement 3.4 mm à Reims (Marne) et 12,4 mm à Auch (Gers). Jusqu'au 20, les passages pluvieux se sont succédé épargnant les rivages de la Méditerranée, la Corse ainsi que les régions le long des frontières du Nord. Durant cette période, de nombreux records de chaleur ont été battus aussi bien la nuit avec des minimales particulièrement douces, qu'en journée avec des maximales souvent supérieures à 30 °C, notamment le 28. Bordeaux affiche 12.7 °C de température en moyenne sur toute l'année. Du 3 au 5 février, trois tempêtes, « Kurt », « Leiv » et « Marcel », se sont succédé avec des rafales atteignant 130 à 140 km/h sur les côtes et dépassant localement 120 km/h dans l'intérieur des terres. Elles ont été un peu plus conformes aux valeurs de saison sur un petit quart sud-ouest. De plus, la Corse a connu cet hiver un enneigement record avec d'importantes chutes de neige sur le relief.

Les gelées ont été très peu fréquentes y compris dans le Nord-Est. Avec une température moyenne de 16,5 °C, soit +1,5°C au-dessus de la normale, mai 2017 se classe au 5ème rang des mois de mai les plus chauds depuis 1900. Ce mois d'avril a débuté avec des températures souvent estivales puis à partir du 18 la fraîcheur s'est installée sur le pays. L'ensoleillement excédentaire** de plus de 30 % sur une grande partie du pays a été généreux sans toutefois atteindre les valeurs records d'avril 1997.
Les passages perturbés actifs ont été fréquents sur la façade atlantique et le nord du pays.

Les températures ont été 2 à 3 °C au-dessus des normales sur l'ensemble du pays, et souvent 3 à 4 °C sur le flanc est. Les gelées ont été très peu fréquentes pour un mois de février, notamment sur le quart nord-est avec seulement 2 à 3 jours, soit plus de 10 jours de moins que la normale. Les chutes de neige ont été fréquentes sur les massifs tout au long de l'hiver et ont également affecté la plaine en février. En revanche, l'ensoleillement a été proche de la normale ou légèrement déficitaire le long des côtes de la Manche, de l'Alsace à la Champagne et localement dans les vallées alpines. Près de la Méditerranée, les vents ont souvent soufflé à plus de 100 km/h, avec des pointes à 120 km/h à Montpellier dans l'Hérault, 143 km/h à Calvi en Haute-Corse et jusqu'à 184 km/h à Saint-Raphaël dans le Var. En moyenne sur la France et sur le mois, la pluviométrie, géographiquement très contrastée, a été déficitaire* de 10 %. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Bordeaux. De plus, les départements du Gard, de la Vendée et des Deux-Sèvres sont également concernés par un déficit persistant qui a dépassé 50 % sur la saison. Un occasionnel brouillard fournit ici à peu près la seule humidité qui soit. Malgré un mois d'avril remarquablement sec sur l'ensemble du pays, grâce aux précipitations des mois de mars et mai, elle a été proche de la normale sur l'ensemble de la saison sur la moitié sud du pays hormis en Corse où le déficit a dépassé 60 %. Octobre 2017 se caractérise sur la France par une douceur remarquable en seconde partie de mois et par un déficit de pluviométrie souvent proche des records dans le Sud. Elle a été  excédentaire sur les Pyrénées, le Languedoc-Roussillon et la Haute-Loire, ainsi que sur la Corse qui a connu l'un des mois de janvier les plus arrosés. *Moyenne de référence 1981-2010. Min Max. Elle s'est accompagnée de vents violents avec des rafales dépassant 100 km/h à l'intérieur des terres, voire 110 km/h de la Normandie et de la Picardie au nord de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine.

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