Toujours le même jour, le général à la retraite Hocine Benhadid, en détention provisoire depuis le 12 mai 2019, est mis en liberté provisoire, avec un procès fixé au 5 mars 2020[549]. Un an de prison ferme pour Zahir Keddam, Cour d’Alger : relaxe en appel pour Fodil Boumala, Les partis du PAD dénoncent les dernières arrestations d’activistes, Mascara : Le journaliste Toubal Ali Djamel condamné à 2 ans de prison ferme, Manifestants arrêtés vendredi : des incarcérations et des remises en liberté, Béjaïa : Des peines de prison pour des manifestants, « Manifestants arrêtés vendredi à Tizi Ouzou : le tribunal rend son verdict », Algérie : Prison ferme à l’encontre de l’activiste Amira Bouraoui, Vive émotion après la condamnation d’Amira Bouraoui : Campagne de soutien à une battante iconoclaste, « Amira Bouraoui remise en liberté provisoire », Amira Bouraoui condamnée à la prison ferme et une forte amende, 12 hirakistes relaxés par le tribunal de Tlemcen, « Algérie : Deux activistes d’Adrar lourdement condamnés en appel », L’ANCIEN DÉPUTÉ A ÉTÉ ARRÊTÉ HIER À BEJAÏA, Khaled Tazaghart condamné à un an de prison, La mobilisation citoyenne se poursuit À Béjaia: Marches à Kherrata et à Seddouk, Deuxième anniversaire du Hirak: Grandiose marche à Kherrata, Des milliers de manifestants à Alger : « Le Hirak est de retour ! Dans ce contexte, sa candidature est jugée humiliante par un grand nombre d’Algériens[24]. Arrêté également le 15 juin, Hakim Addad, ancien président de l’Association RAJ, est placé sous contrôle judiciaire, pour « incitation à attroupement non armé, publications portant atteinte à l’unité nationale et atteinte à l’intérêt national ». Le jour même, le maire de Constantine[60], Seif-Eddine Rihani démissionne du FLN. Les manifestants continuent cependant à se mobiliser afin d'obtenir la mise en place d'une transition et la nomination d'un président et d'un gouvernement de consensus, ce que rejette l'armée, arguant que cette proposition serait inconstitutionnelle et source d'instabilité. Dans le même temps, des centaines de citoyens appellent à la défense du processus électoral devant le siège du Conseil constitutionnel et réclament un déroulement serein du vote[351]. Fin mai, les manifestants rendent hommage au militant Kamel Eddine Fekhar, mort en détention à la suite d'une grève de la faim, et réclament la libération d'autres prisonniers, comme Hadj Ghermoul, détenu depuis le 27 janvier[36] pour une pancarte anti-cinquième mandat, ou le général Hocine Benhadid[156]. Un parallèle est effectué avec les événements d'octobre 1988[711]. Le 13 octobre, le tribunal de Mostaganem condamne cinq personnes à trois mois de prison ferme pour avoir tenté d'empêcher la visite du ministre des Sports[500]. De leur côté, Bouchachi et Smail Lalmas conditionnent leur participation à la libération des détenus, ainsi qu'au départ de Bensalah pour Bouchachi[217]. La nouvelle déclenche la joie puis des critiques[70] : des centaines de personnes manifestent alors, jugeant cette réponse insuffisante et inconstitutionnelle[71]. Le 19 juin, le chef de l'armée exhorte les manifestants à ne pas hisser le drapeau berbère, ajoutant que les forces de sécurités étaient instruits à les en empêcher[186]. Après l'arrestation le jour même de manifestants ayant arboré des drapeaux berbères, des grèves et des manifestations sont organisées pour réclamer leur libération[191]. Le 20 mars 2019, le Collectif de la société civile algérienne pour une sortie de crise pacifique (les deux LADDH, RAJ, Djazairouna, SOS Disparus, Réseau Wassila, Tharwa Fadhma n’Soumer, Association Timlilit, CSVM-22 FEV (Comité Soutien Vigilance du Mouvement 22 février), Satef (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation), Snapest (Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), SNAP (Syndicat national autonome des postiers), CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique), CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie), SOS culture Bab El Oued, ACDA (Association pour le changement démocratique en Algérie), CNDDC (Comité national pour la défense des droits des chômeurs), Le collectif des harraga disparus en mer, IRD (Initiative de refondation démocratique), Collectif des jeunes engagés) publie une feuille de route dans laquelle il préconise la mise en place d’un « Haut comité de transition », d’un « Gouvernement national de transition », d'Assises du consensus national et enfin l'élection d'une assemblée constituante[725]. Le 24 décembre a lieu la marche des étudiants, qui rassemble un millier de personnes[366], alors que certains manifestants du hirak avaient appelé à une trève suite à la mort de Gaïd Salah. Le CNLD fait état de 150 détenus après ces libérations[537]. Le 25 décembre, une foule impressionnante d'algériens viennent assister à l'enterrement de Gaïd Salah[362], certains racontent avoir passé la nuit dans la rue pour lui rendre un dernier hommage[363]. Ainsi, des journalistes sont bousculés, insultés et arrêtés par les forces de l'ordre[304]. Le 20 août, un millier d'étudiants et d'autres citoyens manifestent[250]. Le 30 novembre, Dalila Touat, porte-parole des chomeurs de Mostaganem, est condamnée à à deux ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Dans certaines villes, les marches ont alors lieu la nuit[141]. » Une nouvelle réunion, organisée par le Forum civil pour le changement et les Forces du changement d'Abdelaziz Rahabi, a lieu le 6 juillet[178],[179] : elle débouche sur un appel à la mise en place d'une « période préélectorale » de six mois et d'un dialogue[180]. Les coordonnateurs s'engagent à organiser une « conférence nationale indépendante du système » dont le but serait de définir « les modalités, les règles et les échéances consensuelles » d'une transition institutionnelle pendant laquelle les « institutions illégitimes » seraient dissoutes et un « processus constituant souverain » aurait lieu[391]. Ils sont cependant soupçonnés d'être manipulés par le régime pour infiltrer les marches[456]. Les manifestants ont été interpellés lors de marches le samedi 3 avril. En cela, ils font preuve d’une certaine naïveté. Ahmed Benchemsi, cadre d'Human Rights Watch, est expulsé par le régime le 19 août[248]. Ceux-ci ont également hissé le drapeau algérien[767]. Chaque jour, oui chaque jour, des militants sont convoqués par les services de sécurité. Ali Haddad, chef d'entreprise proche du pouvoir, est arrêté le 31 mars alors qu'il tentait de franchir la frontière tunisienne, tandis que les jets privés appartenant à des Algériens sont interdis de décoller et d'atterrir en Algérie[101]. L’étudiant Abdenour Ait Saïd placé en garde à vue, Mardi 116 : les marches empêchées, plusieurs arrestations, Algérie : Le ministère de l’intérieur veut interdire les marches du Hirak, Tribunal de Sidi M’hamed : relaxe pour cinq militants du Raj, Vendredi 114 : le journaliste Saïd Boudour et des manifestants placés en garde à vue, Le journaliste Mohamed Lamine Moussaoui condamné à 2 mois de prison avec sursis, https://www.liberte-algerie.com/actualite/lakhdar-bouregaa-condamne-a-une-amende-de-100-000-da-338528, Le général à la retraite Hocine Benhadid acquitté, Algérie: procès en appel du défenseur des droits humains Kaddour Chouicha, https://www.elwatan.com/edition/actualite/liberte-provisoire-pour-20-manifestants-20-01-2020, Des peines allant de trois mois à un an de prison ferme contre 20 manifestants, Contrôle judiciaire pour quatre manifestants, Condamnation confirmée pour 13 manifestants, Tlemcen et Bordj Bou Arréridj : Plusieurs manifestants relaxés, ILS ONT COMPARU JEUDI DEVANT LA COUR D’APPEL DE BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Brahim Laâlami et douze hirakistes relaxés, Brahim Laalami relaxé par le tribunal de Bordj Bou Arrerdji, Brahim Laalami condamné à 18 mois de prison ferme, Brahim Laalami sort de prison aujourd’hui, Une conférence de presse de collectifs engagés dans le Hirak empêchée par les autorités à Alger, 17 hirakistes condamnés en appel à deux mois de prison ferme », Tribunal de Sidi M’Hamed : les 56 manifestants arrêtés samedi à Alger remis en liberté, Six porteurs du drapeau amazigh relaxés en appel à Alger, Yasmine Si Hadj Mohand quitte la prison aujourd’hui, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche placés sous mandat de dépôt, La DGSN dément catégoriquement l'utilisation de la force contre des manifestants, Marche du samedi : des dizaines d’arrestations à Alger, Khaled Drareni de nouveau interpellé, Tribunal d’Alger : les 27 manifestants relâchés, leurs procès programmés pour avril, Un an de prison requis contre Lakhdar Bouregaa, deux militants de RAJ condamnés, Tribunal de Sidi M’hamed : Brahim Daouadji placé sous mandat de dépôt, Procès Tabbou : Report au 6 avril prochain, Condamné en appel hier à une année ferme : Karim Tabbou restera en prison…, Le journaliste Khaled Drareni placé sous mandat de dépôt, Algérie : L’activiste Abdelwahab Fersaoui lourdement condamné, Brahim Daouadji condamné à 6 mois de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed, 6 mois de prison ferme pour l’activiste Houari El-hachemi, Algérie : Après 8 mois de détention, le journaliste Sofiane Merakchi libéré, Le hirakiste Cherif Gassoul condamné à six mois de prison ferme, Abdelkrim Zeghilèche placé en détention provisoire, Khenchela : Un an de prison pour le militant Merouan Mohamedi, Grâce présidentielle : la libération de détenus du Hirak a commencé, Khaled Drareni condamné à deux ans de prison en appel, Algérie : Le poète du Hirak Mohamed Tadjadit et ses codétenus quittent la prison, Abdelkrim Zeghilech condamné à deux ans de prison ferme, Algérie : Le journaliste Abdelkrim Zeghilche condamné à 6 mois de prison, L’activiste Brahim Laalami de nouveau arrêté, Brahim Laâlami condamné à deux ans de prison ferme, Une vingtaine de détenus libérés hier à travers le pays, Condamnés à six mois de prison ferme: Moussa Laâlami et Mourad Chelliga quittent la prison, L’enseignante Dalila Touat condamnée à 18 mois de prison pour ses opinions, Tribunal de Bordj Bou-Arréridj: Un an de prison ferme pour le blogueur Yaakoub Madoui, Timimoune : trois militants condamnés à la prison ferme, Un activiste lourdement condamné à Ouargla, Incarcérés lundi dernier à la prison d’El Harrach : Les détenus poursuivent leur grève de la faim, Le journaliste Saïd Boudour placé sous contrôle judiciaire, 115e vendredi : Abderrahmane Hadj Nacer interpellé, puis relâché, Hirak : Afaf Megari et d’autres manifestants sous mandat de dépôt, Alger : Des journalistes, dont Khaled Drareni, arrêtés lors de la marche des étudiants, Mokri appelle à prévenir les "conflits d’intérêt" et à œuvrer à édifier un État de droit, Belhimer: le Hirak, un mouvement "parasité par certains courants politiques", Entretien du professeur Mohamed Bouhamidi à l’APS, Bouhamidi: des ONG internationales tentent d'orienter le Hirak pour aboutir à une situation de chaos en Algérie, L'Universitaire Maougal met en garde contre des tentatives d'infiltration du Hirak, L'Universitaire Ahmed Bensaada plaide pour un encadrement juridique du financement des ONG, Un dernier avertissement avant retrait de l’accréditation adressé à France 24, «En Algérie, la tension augmente de jour en jour», "De « vendredire » à « carrefourter », voyage au pays de ces mots que vous aimez", "Vendredir, ou la manifestation pacifique : un verbe pour l'Académie française", Élection présidentielle algérienne de 2019, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hirak_(Algérie)&oldid=182803504, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le lendemain, il annonce que le scrutin se tiendra le 4 juillet[120]. Le 8 décembre 2020, Yasser Rouibah (18 ans) est placé sous mandat de dépôt après comparution devant le tribunal de Jijel. Le 21 mai 2020, une quarantaine de personnalités, issues de différentes disciplines et de divers horizons, publient un “Manifeste pour une Constitution du peuple souverain” et estiment que l’Assemblée constituante représente “la réponse la plus en adéquation avec l’un des effets de notre révolution populaire les plus chargés de sens politique" et constitue une revendication historique, signée par le juriste Mouloud Boumeghar, le sociologue Lahouari Addi, Belaïd Abane et Aïssa Kadri, des politiques comme Ali Brahimi, Jugurtha Abbou ou Tarik Mira ou encore des militants des droits de l’Homme comme l’avocat Noreddine Ahmine[730], l'avocat Belhocine Lachemi, le constitutionnaliste Massensen Cherbi, Chouicha Kaddour, l'avocat Sofiane Chouiter, l'activiste Mohad Gasmi, le juriste Tahar Khalfoune, la scientifique Asma Mechakra. Le site Algerian Detainees recense 60 détenus d'opinion à la date du 21 avril 2021, dont les dates d'arrestation, les motifs et lieux de détention sont précisés[654]. Un message à son nom annonce que s'il est réélu, une conférence nationale sera convoquée afin d’adopter des réformes ainsi qu’une nouvelle Constitution — devant être approuvée par référendum — puis que sera organisée une présidentielle anticipée à laquelle il ne prendra pas part[47]. Le 3 décembre, l'activiste Hamid Maamar est relaxé par le même tribunal[524]. D'après Le Figaro, l'attaque « [ternit] l'image d'un mouvement de contestation salué pour son pacifisme et son ouverture, notamment aux femmes[100]. Hadj Ghermoul est libéré le 20 juillet suivant, après avoir purgé sa peine de cinq mois de prison[157]. Parmi eux, quatre qui étaient détenus retrouvent la liberté ; cinq autres qui étaient sous contrôle judiciaire sont acquittés[541]. Le journal El Watan titre : « Il annule la présidentielle mais reste au pouvoir : la dernière ruse de Bouteflika »[72]. Début janvier 2020, des maires de communes de la wilaya de Béjaïa membres du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) refusent d'accrocher le portrait officiel de Tebboune[379]. Le 28 février, Ameur Guerrache, militant de la région de Mekhadma, incarcéré depuis juillet 2020, est condamné à sept ans de prison pour « incitation à des actions terroristes », « atteinte au président de la République », « incitation à manifester » et « diffusion de tracts pouvant nuire à l’intérêt national »[652]. Le 20 septembre, une manifestation d'ampleur rassemble des centaines de milliers de manifestations à Alger, malgré ces restrictions. Le 15 septembre, 22 autres manifestants sont placés en détention[700]. Je consomme à petite dose. La majorité d'entre eux ont été arrêtés pour « attroupement et trouble à l’ordre public », l'un d'entre eux pour possession de l'emblème amazigh[567]. Les 11, 12 et 13 décembre, jours qui entourent l'élection, le CNLD recense 1 200 interpellations[530] à travers tout le pays. Ils ont été condamnés à six mois de prison, deux mois ferme et quatre mois avec sursis. Le 10 juillet, l'opposant islamiste Slimane Chenine est élu président de l'Assemblée populaire nationale avec le soutien des partis au pouvoir[207]. Des policiers algériens lors d’une manifestation du Hirak à Alger, le 9 mars 2021. Une petite fille de 6 ans est également arrêtée (puis relâchée)). Le chef d'état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah[68], prononce le 10 mars 2019 un discours dans lequel il déclare que « l’armée et le peuple algérien partagent les mêmes valeurs et principes, et qu’ils ont une vision commune du futur du pays ». Les manifestations ne sont pas la conséquence d'un appel d'une organisation politique[458]. Je parle de la France de Paris, la France de Macron, la France des multinationales qui sont derrière », « plus de dépendance, plus de pauvreté, toujours du colonialisme », « Si des peuples se mobilisent pour obtenir plus de démocratie, un partage des richesses honnête et l’utilisation des ressources nationales pour apporter du social aux gens, je suis à fond pour. Oui, l’Algérie de Bouteflika était corrompue, mal gérée, frustrante et désespérante. Le jour même, le chef de l'armée s'en prend à ceux qui scandent le slogan « État civil et non pas militaire », qu'il accuse d'être des « traîtres »[208]. Dans la même affaire, l'entreprise Evcon est condamné à une amende de 2,766 milliards de dinars et l'établissement bancaire The Housing Bank for trade and finance à une amende de 3,168 milliards de dinars[376]. Le lendemain, une nouvelle manifestation nocturne se solde par des interpellations[338]. Interrogé par Interpol le 7 juin et arrêté le 8 juin à son domicile, Mohand Gasmi est un militant anti-gaz de schiste proche du mouvement des chômeurs du sud[615]. L'ancien président de la LADDH[556], Noureddine Benissad, décrit la libération comme une « victoire de la justice sur l’arbitraire »[557]. sont observées entre les deux mouvements de contestation[764]. Les détenus Khaled Drareni, Rachid Nekkaz (en détention depuis le 4 décembre 2019) et Dalila Touat, notamment, sont libérés. À l'aube du 25 septembre, Saïd Bouteflika, Tartag, Toufik, Hanoune sont condamnés à 15 ans de prison, et Nezzar à 20 ans (par contumace)[290]. […]. Les contestataires demandent notamment le départ de la classe politique au pouvoir[766],[764]. Le 28 février, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, demande que le Hirak soit protégé « contre les courants extrémistes et les ennemis du pays »[666]. Le 10 décembre, plusieurs milliers de personnes participent à la marche estudiantine[349]. Mais personne n’est dupe : cette clarté des objectifs n’empêchera pas les adversaires ou les faux amis du soulèvement d’insister sur l’absence de programme, sur la peur du vide et le blocage de l’économie… On distingue désormais plus facilement ceux qui veulent vraiment que le système soit démantelé et ceux qui se cachent derrière des qualificatifs prétendus nationalistes et la peur du vide, pour préserver un système sans lequel ils ont peur soit de n’être rien, soit de faire apparaître au grand jour l’immensité des dégâts occasionnés au pays par leur politique et leur gestion […] En face du peuple soulevé, chacun voit bien, désormais plus clairement que jamais, qu’il y a le commandement militaire »[715]. Ils marchent sur la rue Didouche-Mourad. Au 11 mai, plusieurs journalistes sont sanctionnés en subissant des mutations, des avertissements et des suspensions d'émissions[683]. Il relève « une tentative de contrôle par les grandes puissances ». Belkacem annonce son intention de participer à la manifestation du vendredi 7 février à Oran[574]. Cette nomination est jugée inconstitutionnelle, l'article 104 de la Constitution interdisant au chef de l'État par intérim de remanier le gouvernement[237]. Un fort dispositif policier est déployé avec des canons à eau et des bulldozers antibarricades le 28 juin[193]. Le même jour, l'universitaire Mohamed Lakhdar Maougal craint « des tentatives d'infiltration du Hirak populaire, notamment de la part de personnes malintentionnées et d'organisations non gouvernementales (ONG), afin de porter atteinte à la sécurité du pays »[670]. Hirak: arrestation en Algérie de huit personnes «financées» par l'étranger Par Le Figaro avec AFP Publié le 20/04/2021 à 15:52 , Mis à jour le 20/04/2021 à 18:22 Le 5 mai 2020, Yasser Kadiri et Djaâfar Ahmed Sidi Moussa placés sous mandat de dépôt à Timimoun[611]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. La revue militaire El Djeich dénonce, le 8 mai, « des « voix » qui défendent « des agendas douteux » »[682]. Le 11 septembre, l'opposant et figure du Hirak Karim Tabbou est arrêté[274] pour « atteinte au moral de l'armée »[275]. La première manifestation d'ampleur a lieu le 16 février 2019 à Kherrata, à l'extrémité est de la wilaya de Béjaïa, à la suite de la publication d'affiches annonçant l'événement en ville et aux alentours[2],[1]. Le président de la République annonce, le 17 mars, « l’interdiction des marches et des rassemblements, quels que soient leurs motifs », expliquant qu'il ne s'agit pas d'une « atteinte aux libertés », mais « d’une mesure de protection de la santé publique »[399]. Il évoque nombre d’exemples dans l’histoire où les puissances occidentales se sont présentées en humanistes et défenseurs de la démocratie, pour n’apporter finalement que « plus de dépendance, plus de pauvreté, toujours du colonialisme »[722]. Pour leur part, les chaînes étrangères, à part France 24, limitent la couverture du mouvement au fil du temps[705]. Le CNLD estime alors le nombre de prisonniers du Hirak à 142[575]. Ils sont accusés de complot et d'atteinte à l'ordre public dans le dossier Saïd Bouteflika, Toufik et Tartag[244]. Le 18 mai, Ahmed Taleb Ibrahimi appelle, conjointement avec Ali Yahia Abdennour et Rachid Benyelles, à reporter l'élection présidentielle, et à lancer un dialogue entre l'armée et les représentants des manifestants pour mettre en place une transition[146],[147]. Certains manifestants algérois semble être indifférent à sa mort[366]. Le 19 décembre, à l'issue de sa prestation de serment, le nouveau président salue le Hirak et déclare que « la grande réussite est le fruit du mouvement populaire initié par notre peuple qui a refusé, grâce à sa conscience, l’effondrement de l’état et de ses institutions », renouvelle son appel au dialogue et promet de réaliser ses revendications « dans le cadre d'un consensus politique et [des] lois de la république »[357],[358]. D’un côté, l’armée s’obstine à poursuivre une prétendue « transition » que refuse la société civile. Leur silence a un air de veillée d'armes qui n'augure rien de bon. Le Hirak ne parvient pas à transformer le rejet en projet. Pour Saïd Salhi, vice-président de la LADDH, les audiences de libération étaient organisées de façon surprise afin d'éviter les foules de soutien populaire. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CLND), il s'agit de « les empêcher de couvrir les arrestations d’étudiants et citoyens à la marche de ce mardi ». Le 17 juin, poursuivi pour une publication sur Facebook, le journaliste Ali Djamel Touba, militant du Hirak, est condamné à deux ans de prison sous le chef d’inculpation d’ « outrage à corps constitué »[415]. »[717]. », Deuxième anniversaire du hirak à l’est : Un événement qui a tenu toutes ses promesses à Constantine, Deuxième anniversaire du hirak Les hirakistes de l’Ouest au rendez-vous, Anniversaire du Hirak : Manifestations dans plusieurs villes, An II du Hirak : Nekkaz agressé à Mostaganem, des manifestants arrêtés, 2e anniversaire du Hirak : Rassemblement de citoyens à Alger, Hirak/Anniversaire: des slogans pour l'unité de la patrie et la cohésion Peuple-Armée, Algérie: Le mouvement populaire (Hirak) reprend ses droits, Des journalistes agressés par des « baltaguis » lors de la marche du Hirak à Alger, 110e vendredi : le Hirak ne faiblit pas, retour des arrestations, Alger lance des mandats d’arrêts contre des activistes accusés de « terrorisme », Un mandat d'arrêt international requis contre 4 accusés pour atteinte à l'ordre public, Des intellectuels et acteurs politiques lancent un appel : «Déjouer les provocations contre le combat pacifique des Algériens…», Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie. », « La deuxième victoire du Hirak est la non-violence. Intensification des manifestations et dépôt de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, Annonce de prolongation du mandat de Bouteflika et d'une transition, Déclenchement de l'article 102 de la Constitution et démission de Bouteflika, Mise en place de l'Instance nationale de dialogue, Mort d'Ahmed Gaïd Salah et nomination de Saïd Chengriha, Vers une deuxième année de manifestations, Épidémie de Covid-19 : suspension des manifestations et nouvelle vague de répression, Deuxième anniversaire du déclenchement du hirak et ses suites, Débordements, arrestations et condamnations, Initiatives politiques et propositions de sorties de crise, « La prononciation de « hirak » n’est pas très usitée en Algérie, où l’on utilise plutôt «harak», « l’armée et le peuple algérien partagent les mêmes valeurs et principes, et qu’ils ont une vision commune du futur du pays », « Il annule la présidentielle mais reste au pouvoir : la dernière ruse de Bouteflika », « atteinte au moral de l'armée et à la sécurité de l'État », « détournement de foncier et enrichissement illicite », « conspiration de certains partis contre la patrie et le peuple », « atteinte à l'autorité militaire et complot contre l'autorité de l'État », « la grande réussite est le fruit du mouvement populaire initié par notre peuple qui a refusé, grâce à sa conscience, l’effondrement de l’état et de ses institutions », « dans le cadre d'un consensus politique et [des] lois de la république », « Le niveau des manipulations et des attaques grossières montrent à l’évidence qu’il ne s’agit pas là d’un débat politique mais d’un règlement de compte dont l’objectif est la tentative de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts. Ceux-ci sont saccagés en réaction au culte de la personnalité dont les représentations du chef de l'État faisaient l'objet ces dernières années[38]. Parmi eux, douze détenus de la prison d'El Harrach retrouvent la liberté, trois détenus sont libérés après audition auprès du tribunal de Sidi M'Hamed, un détenu voit sa peine de six mois de prison avec sursis annulé par le tribunal de Skikda, un prisonnier à Bourmerdès retrouve la liberté, un journaliste est libéré à Constantine et l'ensemble des détenus à El Oued sont libérés[548]. Luis Martinez, directeur de recherche au centre de recherches internationales, indique : « L'armée en a profité pour démanteler tout le réseau autour de Bouteflika. Le procureur adjoint du tribunal de Sidi M'hamed, Mohamed Belhadi, qui requiert, le 9 février, la relaxe au profit de 16 manifestants, fait l'objet quelques jours après, d'une mutation vers le tribunal de Guemmar (wilaya d'El Oued), à plus de 660 km d'Alger. Le 10 juin, l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout et plusieurs membres de son entourage familial sont arrêtés[164]. Le jour même, une centaine de personnes sont arrêtées à Annaba, pour une manifestation contre les élections, parmi elles, l'enseignante universitaire Latifa Lounissi[525]. Si une majorité d'Algériens sont opposés à la tenue d’une élection présidentielle dans ces conditions, une partie d'entre eux s'y résigne, pour des raisons de stabilité et dans la perspective d'une crise économique à venir[718]. Le lendemain, les quotidiens Echorouk El Yawmi et El Bilad sont sanctionnés par le ministère de la Communication pour avoir couvert les manifestations, et sont ainsi privés de publicité de l'ANEP[677]. Ils s'écrient également : « Ils ont des millions, nous sommes les millions »[469], ou encore « c'est une république pas un royaume »[470]. Il en est de même le mardi 4 mai[447]et le 11 mai dans plusieurs villes d'Algérie[448]. Le 14 octobre, le journaliste Adel Azeb Cheikh est placé en détention provisoire à El Oued[503]. Le 26 mars, le général Gaïd Salah appelle à déclarer l'empêchement de Bouteflika à travers l'article 102 de la constitution[90]. Après l'élection d'Abdelmajid Tebboune, des libérations de détenus d'opinion du Hirak commencent lentement mi-fin décembre 2019 et s'accélèrent à partir de début janvier 2020, la Télévision algérienne faisant état de 76 libérations[531],[530],[532]. Lors de la nuit du 3 au 4 mars, des centaines de protestataires marchent pacifiquement[51]. Le 26 septembre, l'ex-député démissionnaire Khaled Tazaghart (du Front El Moustakbal) est arrêté à Tichy (Béjaia) et placé en garde à vue, il est placé sous mandat de dépôt le lendemain. Kamel Larbaoui est frappé par la police[515]. Dès le lendemain de l'annonce de Bouteflika, de nouvelles manifestations ont lieu à Alger pour s'opposer à son maintien au pouvoir[75],[76]. Vingt-sept manifestants interpellés sont ensuite relâchées en attente de leur procès. Le 2 janvier 2020, Lakhdar Bouregaa est libéré et son procès fixé au 12 mars[543],[544] ; il est condamné le 11 mai suivant à une amende de 100 000 dinars pour « atteinte à corps constitués »[545]. Le 22 décembre, le CNLD annonce que treize détenus seront libérés le 23 décembre : six après avoir purgé six mois de prison ferme et sept autres avec une peine de six mois de prison avec sursis[534]. Le 6 octobre, un rassemblement en soutien aux personnes déférées devant le tribunal de Sidi M'Hamed est empêché par les forces de sécurité, qui procèdent à de nombreuses arrestations[307]. C’est notre dernier espoir…, Lancé en 2017, Algérie Part est un journal en ligne d’investigation et de décryptage qui traite de l’actualité algérienne. Les autorités recouvrent les bancs et le sol des stations de métro, de même que les lampadaires, d'huile de moteur[213], et bloquent les entrées de la capitale[214]. 121 arrestations sont relevées[305]. », « il est crucial pour le Hirak de faire émerger des représentants pour élaborer une feuille de route et négocier avec le nouveau président », « aucun mouvement social ne peut continuer indéfiniment ainsi », « se structurer et faire pression sur le nouveau président pour plus de concessions », « un minimum d’institutionnalisation est requis afin de protéger le mouvement et ses acquis », « Moscou refuse toute ingérence dans les affaires internes de l'Algérie », « c'est au peuple algérien de décider de son destin en s'appuyant sur sa constitution et les lois internationales », « les demandes de changement émanant de la société civile », « l'Algérie sera en mesure de garantir un processus démocratique et inclusif dans le respect de son peuple et pour son propre bénéfice », « soutient l’Algérie et s’oppose à toute ingérence étrangère dans ses affaires internes », « l’Espagne a toujours considéré (concernant la situation en Algérie) qu’il s’agit d’une question interne, et le gouvernement espagnol appuie le processus électoral qui va se tenir le 12 décembre prochain », « C'est bientôt l'aube et je n'ai toujours pas sommeil.

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