Quand les forces MVD commencent à se retirer, elles lèguent aux Arméniens et aux Azerbaïdjanais un vaste arsenal de munitions et de véhicules de combat. Il dira peu après que lui et son bataillon n'ont perdu qu'à une seule reprise, et que cette défaite s'est déroulée au Karabagh en luttant contre le « bataillon Dashnak ». Ce sont des territoires originellement azéris. Un cessez-le-feu est signé en mai 1994 avec la médiation russe. L'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, les trois « nations » du Caucase précédemment sous contrôle russe, déclarent leur indépendance et forment la République démocratique fédérative de Transcaucasie, dissoute après trois mois d'existence[11]. Signe supplémentaire du désespoir azerbaïdjanais, Aliev procède au recrutement de 1 000 à 1 500 moudjahidin afghans et arabes d'Afghanistan. Le 28 octobre, l'Azerbaïdjan a accusé les forces arméniennes d'avoir tué 21 personnes et blessé des dizaines d'autres lors d'une frappe de missiles Smerch à Barda, l'attaque la plus meurtrière signalée sur des civils en un mois de combats. La force aérienne arménienne ne consiste qu'en deux avions de type Soukhoï Su-25, dont l'un est perdu à la suite d'un tir ami, et de plusieurs avions de type Soukhoï Su-17 qui, en raison de leur âge, sont passés au second plan pendant toute la guerre[82]. La guerre de 2020 au Haut-Karabagh, aussi appelée seconde guerre du Haut-Karabagh ou opération Poing d'acier[11], est une guerre opposant la République autoproclamée du Haut-Karabagh — aussi appelé Artsakh —, soutenue par l'Arménie, et l'Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, pour le contrôle du Haut-Karabagh, un État non reconnu par la communauté internationale depuis son indépendance unilatérale de l'Azerbaïdjan en 1991. Enfin, le gouvernement dépense de fortes sommes en recrutant des mercenaires d'autres pays, grâce à sa rente pétrolière des champs de la mer Caspienne[49]. Le 29 septembre, l'Arménie affirme qu'un de ses avions Su-25 a été abattu par un F-16 de l'armée turque, ce qu'Ankara et Bakou démentent[25]. Il dira également qu'il a retiré ses moudjahidins du conflit lorsqu'il s'est rendu compte que la guerre avait plus trait au nationalisme qu'au djihad. L’Arménie et l’Azerbaïdjan (c) Wikipédia. Notre cause est juste et nous allons vaincre », Le 13 octobre, après que de nouveaux bombardements ont eu lieu des deux côtés, le cessez-le-feu est considéré comme ayant échoué, « les dirigeants des villes, des districts, des villages, des partis politiques, des organisations civiles, des cercles des affaires, d'organiser des unités de volontaires », « Quatre des cinq districts occupés ont déjà été libérés, complètement ou partiellement, et nous sommes aujourd'hui dans une phase active de "désoccupation" d'autres districts qui ont été occupés. Cependant, lorsque l'attaque commence, elles viennent facilement à bout des défenseurs qui tentent de se retirer avec les civils vers le nord et la ville d'Agdam. Malgré le rude hiver que les deux pays vivent, ils voient la nouvelle année avec enthousiasme. Le front reste cependant confiné au Karabagh et aux raions adjacents. Le 22 octobre, l'entièreté de la frontière avec l'Iran passe sous contrôle de l’Azerbaïdjan. Selon eux, « certaines parties des missiles sont tombées à une distance de 250 m de l'oléoduc stratégique Bakou-Novorossiysk passant par le village de Sitalchay ». Lors de la Guerre du Haut-Karabagh, en plus de l'oblast autonome du Haut-Karabagh, les indépendantistes arméniens annexent des territoires voisins peuplés d'Azéris et de Kurdes : cinq régions en totalité, Kelbajar (1 936 km2), Berdzor (1 835 km2), Kubatly (802 km2), Djebrail (1 050 km2), Zanguelan (707 km2), et des territoires de deux autres régions, 1 094 km2 d'Agdam, 1 386 km2 de Fizouli. L'avancée des Azerbaïdjanais est stoppée par des attaques d'hélicoptères[11]. Durant les premières années de combat, on rapporta des dommages bien moins nombreux que ce qui fut rapporté après la fin de la guerre. L'établissement d'un système de défense gêne cependant considérablement la capacité azerbaïdjanaise de continuer à mener des frappes aériennes[82]. Après la fin de la guerre, les parties s'accusent de continuer à détenir des prisonniers ; l'Azerbaïdjan accuse l'Arménie de détenir 5 000 Azéris, les Arméniens accusant l'Azerbaïdjan de détenir 600 des leurs. Sara Saidi — 8 octobre 2020 à 8h00. Les hélicoptères utilisés pour le transport par les deux parties sont de type Mil Mi-8 et Mil Mi-17. Les tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan à propos du Nagorny-Karabakh datent d'au moins un siècle. Après leur défense de la région de Martouni, les hommes de Monte Melkonian se voient attribuer la tâche de prendre la région de Karvachar, d'où les incursions et les bombardements sont censés provenir[43]. Les forces terrestres régulières de l'Iran ont également annoncé le début de nouveaux exercices militaires dans le nord-ouest[115]. La souveraineté sur le Haut-Karabagh est encore disputée aujourd'hui entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Le même jour, la ville de Stepanakert est bombardée pour la première fois à l'artillerie lourde[29]. Mais malgré cette politique, les deux parties ont accusé l'armée russe de favoritisme[43]. Dès la fin février, elle est presque encerclée. Le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan illustre la fragilité de la situation dans tout le Caucase. En Azerbaïdjan, les troupes russes ont accéléré leur retrait après l'assaut sur Khodjaly, et l'ont achevé avec un an d'avance, en 1993. Le leader séparatiste du Haut-Karabakh, Arayik Haroutiounian, a en revanche a affirmé avoir pris pour cible l’aéroport militaire de Gandja – ce que démentent les autorités azerbaïdjanaises – avant de cesser les tirs pour ne pas faire de victimes civiles. Le 21 octobre, le premier ministre arménien considère qu'aucune solution diplomatique ne se dessine dans ce conflit[58]. Dans l'Azerbaïdjan iranien, notamment à Tabriz, des manifestations ont lieu demandant l'arrêt du soutien du gouvernement iranien à l'Arménie par la fermeture des frontières entre les deux pays[53]. La ville même est peu défendue, et dès le jour suivant, les Arméniens en prennent le contrôle et en expulsent les Azéris. Bien que cela soit nié par le gouvernement azerbaïdjanais, de la correspondance et des photographies prises par les forces arméniennes le confirment[17]. Le 26 du même mois, les forces arméniennes, aidées d'un régiment russe, planifient une offensive pour la prendre. La majorité de l'armement est de fabrication russe ou provient des pays de l'ancien bloc de l'Est, laissant toutefois de la place à de l'improvisation des deux côtés. Cette dernière se dirige alors en direction du nord pour saisir le corridor de Latchin, voie d'accès la plus courte entre l'Arménie et le Haut-Karabagh[61]. Les académiciens arméniens et azéris ont spéculé sur cette décision, qui serait une application par la Russie du principe diviser pour régner[11]. Des émeutes éclatent à Erevan en réaction à cette nouvelle[93]. Selon le colonel azerbaïdjanais Azer Rustamov, en 1992, « des centaines de volontaires tchétchènes nous ont apporté une aide inestimable durant ces batailles menées par Chamil Bassaïev et Salman Raduev ». Ceci permet aux Arméniens de récupérer et d'organiser une contre-attaque visant à restaurer les lignes de front[11]. Des villages arméniens ont également été démantelés (85 en 1980), ce qui n'est le cas d'aucun village azéri[26]. Dépassé par la supériorité numérique, le commandant azerbaïdjanais de la ville ordonne la retraite, et les combats cessent le 9 mai[43]. En plus des pertes humaines, à la date du 1er octobre l'Azerbaïdjan affirme avoir détruit de nombreuses cibles matérielles militaires arméniennes dont 250 tanks et 150 autres véhicules militaires, 270 pièces d'artillerie, 60 systèmes antiaériens dont un système S-300 et 25 9K33 OSAS, 18 drones ainsi que de nombreux lances-roquettes multiples dont un BM-27[151]. La Russie s'oppose en particulier à l'envoi d'une force de maintien de la paix comprenant des soldats de l'OTAN dans le Caucase, qu'elle voit comme une tentative de pénétrer son « arrière-cour »[17]. Peuplée majoritairement d’Arméniens, cette région a pourtant été octroyée à l’Azerbaïdjan en 1921 par … De nombreuses femmes s'enrôlent dans l'armée arménienne. Mais avec la réaction des Arméniens ont lieu les combats les plus sanglants de la guerre, et les Azerbaïdjanais sont sévèrement défaits. Le 1er juillet, Huseynov est désigné premier ministre[71]. D'autres aides proviennent du Pakistan ou de Tchétchénie[74]. Malheureusement, l'Arménie n'était pas disposée à le faire volontairement, c'est pourquoi nous avons dû la forcer à le faire, « Nous espérons que les Arméniens pourront se défendre contre ce que font les Azerbaïdjanais », « les affrontements ne se déroulent pas », « leur présence sur le terrain [...] est attestée par les annonces de décès qui commencent à émerger sur les réseaux sociaux », Guerre Arménie-Azerbaïdjan : HI évalue les besoins des déplacés. Les forces arméniennes exploitent toutefois la crise politique à Bakou, qui a presque laissé le front sans défense[11]. Le Conseil de sécurité de l'ONU saisi du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. De nombreux Arméniens appellent les Azéris des « Turcs » en raison de leur proche lien de parenté ethnique. La perte de Berdzor porte un coup fatal au régime de Mutalibov. Avec l'appui américain, l'Azerbaïdjan est considéré par Israël comme un allié stratégique contre l'Iran, ennemi principal d'Israël. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région pour cinq ans renouvelables et la création d'un centre d'observation russo-turc afin de contrôler le cessez-le-feu[13]. La signature de cet accord entraîne plusieurs manifestations en Arménie, réclamant la démission du premier ministre. Arménie – Entretien téléphonique de Jean-Yves Le Drian avec son homologue (11.02.21) Arménie et Azerbaïdjan - Déplacement de Jean-Baptiste Lemoyne à Erevan et Bakou (25-28.01.21) Déclaration des coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE (14.12.20) Arménie - Un troisième avion humanitaire affrété par la France (11.12.20) Les différents gouvernements (y compris celui du Karabagh) ont régulièrement accusé l'ennemi d'avoir commis des atrocités, accusations parfois confirmées par de tierces parties. Alors que la crise sanitaire était jusqu'alors plutôt bien gérée dans le pays, le nombre de personne contaminées a été multiplié par cinq au cours du mois d'octobre, pour attendre un peu plus de 23 000 cas recensés.[166]. Les manifestations contre le président sont étouffées[69]. À la même époque, les forces azerbaïdjanaises sont en plein désarroi. Près de 60 % des Arméniens du Karabagh ont servi dans l'Armée rouge[51]. La Russie fera donc tout ce qui est en son pouvoir, politiquement, pour dissuader Ankara d'attiser la tension entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et à fortiori déclencher un conflit. En 2001, Kotcharian et Aliev se rencontrent à Key West (Floride) pour discuter de la question mais, malgré l'optimisme de plusieurs diplomates occidentaux, l'opposition croissante à toute concession par les deux pays fait s'évanouir les espoirs de résolution pacifique du conflit[87]. Le cessez-le-feu va permettre d'échanger les prisonniers de guerre et les corps des tués. Le soutien, discret publiquement[120], d’Israël pour l’Azerbaïdjan s'explique par plusieurs raisons. Lorsque l'Azerbaïdjan a déclaré son indépendance et a supprimé les pouvoirs exercés par le gouvernement de l'enclave, la majorité arménienne a voté sa séparation de l'Azerbaïdjan. Une lente escalade de la violence se produit après le massacre de Soumgaït, lorsque Gorbatchev décide finalement d'envoyer des troupes soviétiques en Arménie en septembre 1988. Turquie et Russie s’activent en coulisses. En août 1992, le gouvernement du Karabagh se retrouve dans une situation lamentable, et ses membres démissionnent le 17. L'équipement soviétique dépassé et les hésitations des compagnies pétrolières occidentales à investir dans une région en guerre où les oléoducs sont régulièrement endommagés empêche le pays d'exploiter à plein ses richesses pétrolières[17]. Selon les sources azéries et autres, dont Human Rights Watch et Memorial, après la capture de la ville, les troupes arméniennes se livrent au massacre de plusieurs centaines de civils en pleine évacuation. En conséquence, les autorités iraniennes veulent éviter à tout prix que le conflit se propage sur le sol iranien[113]. Les derniers combats ont lieu non loin de Chahoumian, lors d'une série de brefs engagements entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises près du village de Golestan. En mai 1992, le commandant militaire des forces de la CEI, Yevgeny Shaposhnikov, lance un avertissement aux nations occidentales, leur enjoignant de ne pas interférer dans le conflit et affirmant que cela « nous [la CEI] placerait au bord d'une troisième guerre mondiale, et cela ne peut être permis »[17]. Dans la nuit du 17 octobre, la ville de Gandja est une nouvelle fois la cible de missiles Scud qui auraient causé la mort de treize civils[45],[46] selon le président azéri qui annonce également la destruction d'un avion SU-25 arménien dans la zone de Jabrayil[47], ce que dément l'Arménie. Issus de l'effondrement de l'Union soviétique, les nouveaux États ne sont pas directement devenus parties aux conventions internationales, et notamment celles régissant le droit des conflits armés, comme les conventions de Genève[91] ; ces dernières ne sont ratifiées par l'Azerbaïdjan et par l'Arménie qu'à la mi-1993[92]. La Turquie n'a jamais envoyé de troupes en Azerbaïdjan mais a fourni une aide militaire importante, ainsi que des conseillers. Des soldats d'ascendance arménienne servant dans la 127e division de fusiliers motorisé russe, basée à Gyumri en Arménie, ont été capturés dans le même raion en janvier 1994[94]. La CSCE propose l'envoi d'une force de maintien de la paix OTAN-CEI afin de surveiller les cessez-le-feu et de protéger les convois humanitaires en faveur des réfugiés. L’Azerbaïdjan riposte en bombardant de nouveau Stepanakert, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev impose le retrait des forces arméniennes comme seule condition pour un cessez-le-feu[33]. De leur côté, les Azéris ne peuvent comprendre ces appels visant à leur faire abandonner une partie de leur territoire et s'alignent sur la position de Gorbatchev[32]. La Russie, via son ministre des affaires étrangères, s'est dite prête à collaborer avec la Turquie dans le but de stabiliser la situation et d'aider à la résolution de ce conflit[126]. Toutefois, des protestations de la part des dirigeants azerbaïdjanais, notamment le dirigeant du parti communiste d'Azerbaïdjan, Nariman Narimanov, ainsi qu'un soulèvement anti-soviétique à Erevan en 1921 dégradent les relations entre la Russie et l'Arménie. La faible opposition militaire des Azerbaïdjanais permet aux hommes de Melkonian d'y prendre rapidement pied et de se saisir de plusieurs tanks et véhicules de combat abandonnés. Le 19 octobre, un drone turc Bayraktar TB2 de l'armée azerbaïdjanaise aurait été abattu pour la première fois par les forces arméniennes[56]. Conflit Azerbaïdjan-Arménie Intenses combats au Nagorny Karabakh, la Turquie appelle à des « pourparlers à quatre » Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Le 25 octobre, Aliyev annonce la prise de la ville de Qubadli[64]. Vous savez que quelques kilomètres derrière vous, il y a votre famille, vos enfants, vos femmes et vos aînés, vous êtes donc obligés de vous battre à mort pour qu'ils puissent vivre ». Les populations de ces sept régions sont déplacées ailleurs en Azerbaïdjan[20]. Le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, déclare alors que l'Azerbaïdjan a « déclaré la guerre » à l'Arménie et décrète « la mobilisation générale » et l'instauration de « la loi martiale »[22]. Le 30 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 822, cosoutenue par la Turquie et le Pakistan, réaffirmant l'intégrité territoriale des États de la région et demandant le retrait de toutes les forces occupant le raion de Kelbadjar[70]. Une voie d'accès terrestre est ainsi ouverte vers l'Arménie, permettant à des convois de se diriger vers le Karabagh[18]. Les événements, connus sous le nom de « Janvier noir », marquent également les relations entre l'Azerbaïdjan et la Russie. Le clash d'Askeran est le prélude au pogrom de Soumgaït, où les tensions, déjà vives, prennent une tournure atroce lors d'une série de manifestation débutant le même jour[33]. Il en résulte une grande offensive de trois jours sur la région peu défendue de Chahoumian, au nord du Karabagh, dans le but de reprendre une douzaine de villages. Pour gonfler les rangs de son armée, le gouvernement arménien adopte un décret instituant un appel de trois mois pour les hommes âgés de moins de quarante-cinq ans, et procède à des tournées d'enrôlement des recrues. Le contrecoup de la prise de Khodjaly se fait ressentir en Azerbaïdjan. Le 16 mai, les dirigeants de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, du Karabagh et de la Russie se rencontrent à Moscou afin de conclure une trêve qui en appellerait à une cessation effective des hostilités. Les deux camps s'accusent de violer le cessez-le-feu quelques heures après sa mise en application[66]. Par ailleurs, le chef du département de contre-espionnage du Service national de sécurité de l'Arménie, Hovhannes Karumyan, est démis de ses fonctions sans plus de précision[71]. Selon les mots d'un survivant, les forces arméniennes n'arrêtaient pas de « tirer et tirer et tirer ». Alors que les Azerbaïdjanais s'adaptent à leur nouveau paysage politique, les Arméniens doivent faire face à la mort de Melkonian, tué le 12 juin lors d'une escarmouche près de la ville de Merzuli. Des prisonniers auraient été exécutés[158]. Le 3 mars 1992, le Boston Globe rapporte le nombre de plus de 1 000 victimes en quatre ans de conflit, et cite le maire de Khodjaly, Elmar Mamedov, déclarant que plus de 200 personnes étaient portées disparues, 300 retenues en otages, et 200 blessées lors des combats[57]. Les pertes militaires infligées et revendiquées par les deux belligérants sont incertaines, du fait des enjeux de propagande et de communication de guerre. Après quelques heures, un pogrom est lancé contre les résidents arméniens de Soumgaït, petite ville à 25 km au nord de Bakou comptant 2 000 réfugiés azéris d'Arménie[34]. L'insubordination directe est fréquente, beaucoup d'hommes ne se présentent pas, dépouillent les corps des soldats morts, et des produits comme l'essence pour les véhicules ne disparaissent que pour être revendus sur les marchés noirs[43]. Le 4 novembre, un groupe ultra-nationaliste turc, les Loups gris, est dissous[107]. D’un conflit larvé depuis au moins 4 ans, peut-on assister à une nouvelle guerre sanglante entre Arméniens et Azéris comme dans les années 1990-2000 ? Il ne s'agit pas simplement de l'Azerbaïdjan. Sur une période de trois jours de violence, les Arméniens sont battus, violés et tués dans les rues et appartements de la ville, avant l'arrivée, le 1er mars, des forces soviétiques qui mettent fin aux émeutes[35]. Ter-Petrossian, président pendant la guerre, a toutefois admis avoir apporté un appoint logistique et payé des salaires, mais a nié avoir envoyé au combat ses propres soldats. Au moins trois tracteurs-érecteurs-lanceurs 9K35 Strela-10 et six 9K33 Osa de défense anti-aériennes arméniens sont détruits lors d'attaques de drones azerbaïdjanais, dont des Bayraktar TB2 d'origine turque[24]. Lors du même mois, l'Azerbaïdjan rejoint la CEI. En Azerbaïdjan, beaucoup accueillent positivement la fin des combats, alors que d'autres pensent que les forces de maintien de la paix chargées de se déployer dans la région n'auraient pas dû venir de Russie. Plusieurs sont abattus par les Arméniens, avec l'assistance de Russes d'après l'un de leurs commandants, et risquent l'exécution. Кроме чеченских боевиков, радикальных исламистов из Афганистана, „Серых волков“ и других, отметились в Карабахе и украинские нацисты из УНА-УНСО. Pour le professeur Bülent Aras de l'Université Sabancı, « des raisons telles que les conflits territoriaux entre les deux pays [Iran et Azerbaïdjan], le nationalisme croissant parmi les Turcs azéris [environ 15 millions d'Azéris vivent en Iran], les questions concernant le partage des ressources naturelles de la mer Caspienne, les relations étroites de l'Azerbaïdjan avec Israël [qui est un ennemi juré de l'Iran au Moyen-Orient], et un désir politique d'équilibrer les relations entre la Turquie et l'Azerbaïdjan conduisent parfois à des tensions et des crises entre Bakou et Téhéran ». La version du 5 mai 2008 de cet article a été reconnue comme «, « ressentiment éprouvé par les membres de la communauté arménienne du Haut-Karabagh envers les limitations imposées par les autorités soviétiques et, Février 1988 et la réapparition de la question du Haut-Karabagh, Printemps 1992, premières victoires arméniennes. Deux mois plus tard, les Britanniques se retirent et la onzième armée russe envahit le Caucase : au bout de trois ans, les républiques caucasiennes forment la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie au sein de l'Union soviétique. nécessaire]. Ils veulent annexer des portions de la Géorgie, de l'Iran et de la Turquie »[44]. Une centrale hydraulique a également été touchée dans la ville de Mingəçevir[48]. Cette offensive amène le gouvernement arménien à publiquement menacer l'Azerbaïdjan d'intervention ouverte et d'assistance aux séparatistes[63]. L’Arménie et l'Azerbaïdjan étaient au bord de la guerre ce 27 septembre, des combats meurtriers ayant éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région du Haut-Karabagh, une république autoproclamée soutenue par Erevan. Déploiement de soldats turcs en Azerbaïdjan, « L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd’hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l’ennemi. Un mois auparavant, le 21 novembre, le parlement azerbaïdjanais annule le statut d'oblast autonome du Karabagh et renomme sa capitale Khankendi. Durant les altercations, pendant lesquelles 50 Arméniens sont blessés, un policier de la région, censément arménien, tue deux jeunes Azéris. Ainsi, en Arménie soviétique, seules trois divisions avaient été établies, et aucun terrain d'aviation militaire, alors qu'en Azerbaïdjan étaient situés cinq divisions et cinq terrains. Peuplé de 45 000 habitants, il se compose de villages où se mêlent Azéris et Kurdes. Des tentatives de recrutement dans les minorités azerbaïdjanaises lezguienne et talysh rencontrent une importante résistance. Les autorités de l'oblast autonome du Haut-Karabagh, ainsi situé en Azerbaïdjan mais peuplé d'Arméniens[15], ont proclamé leur indépendance en 1991[19] pour former le Haut-Karabagh. Les Azerbaïdjanais ne peuvent guère résister aux avancées arméniennes et quittent la plupart des zones sans lutte sérieuse[11]. L'Azerbaïdjan, après avoir épuisé presque toutes ses forces vives, compte sur un cessez-le-feu proposé soit par la CSCE soit par la Russie, les Arméniens déclarant que la route vers Bakou leur est ouverte. ». La guerre en Yougoslavie, le conflit entre la Moldavie et la république sécessionniste de Transnistrie, le désir croissant d'indépendance de la Tchétchénie et les conflits entre la Géorgie et ses républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont autant de sujets en tête de l'agenda et impliquant des groupes ethniques en confrontation[64]. Le 26 février 1988 défilent à Erevan un million de personnes, revendiquant le rattachement du Haut-Karabagh à l'Arménie. Les parties l'ont négocié après une visite à Moscou où les ministres des Affaires étrangères arménien, azerbaïdjanais et russe se sont consultés pendant dix heures. Ankara décide courant octobre de déployer également des mercenaires libyens. Cette même ville sert de base d'artillerie et, depuis le 23 février, est l'origine de bombardements sur des unités arméniennes et russes dans la capitale[32]. En février 1992, les États ex-soviétiques se regroupent au sein de la Communauté des États indépendants (CEI). Des mois après la fin des combats, des dizaines de prisonniers de guerre sont toujours détenus par l’Azerbaïdjan, celle-ci refusant de les libérer, les considérant comme des « terroristes ». Le premier ministre turc, Süleyman Demirel, déclare être sous forte pression, son peuple souhaitant une intervention de la Turquie en faveur de l'Azerbaïdjan. Cette offensive provoque des protestations internationales contre les Arméniens, s'agissant de la première offensive en dehors du territoire de l'enclave. de la représentation permanente de l'Azerbaïdjan auprès des Nations unies lire en ligne, Résolution 822 (1993) du Conseil de sécurité des Nations unies lire en ligne, Résolution 874 (1993) du Conseil de sécurité des Nations unies lire en ligne, Résolution 884 (1993) du Conseil de sécurité des Nations unies lire en ligne, anciennement disponible en ligne lire en ligne, « Azerbaijan may use force in Karabakh after Kosovo », « Azeris, Armenians spar after major Karabakh clash », « 4 killed in Nagorno-Karabakh region in skirmishes between Azerbaijanis, ethnic Armenians », Page pour des liens vers les dates de ratification des différentes conventions lire en ligne, Relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, Liste des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit du Haut-Karabakh, Analyse militaire du conflit sur GlobalSecurity.org, Attentats à la bombe dans le métro de Bakou, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Haut-Karabagh&oldid=181426077, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Dispute ethnique territoriale entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. En 1965, les champs pétroliers de Bakou produisaient 21,5 millions de tonnes de pétrole ; en 1988, ce chiffre retombait à presque 3,3 millions. Le soutien russe lors de la guerre est resté officiellement neutre. Les premières destructions ont lieu en 1998, s'arrêtent provisoirement, et continuent jusqu'en 2005[99]. Les caches d'armes, non gardées, conduisent les deux parties à blâmer et à moquer la politique de Gorbatchev, en tant que cause ultime du conflit[46]. Cependant pour le journaliste Wassim Nasr, les mercenaires syriens ne peuvent être qualifiés de « djihadistes »[105]. Stepanakert, capitale du Haut-Karabagh, est bombardée par les Azéris[23]. Frustré par ce qu'il considère comme de l'incompétence dans le chef d'Eltchibeï, et démis de son rang de colonel, il avance vers Bakou avec sa brigade au début du mois de juin, afin de renverser le président. Des combats sporadiques continuent ici et là, mais toutes les parties déclarent qu'elles continueront à respecter le cessez-le-feu[83]. Les assaillants parviennent à avancer et à reprendre plusieurs parties au nord et au sud du Karabagh avant de ralentir. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev décrète également la loi martiale et déclare : « L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd’hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l’ennemi. Les réfugiés azéris, internes comme externes, sont installés dans des camps de fortune établis par le gouvernement azerbaïdjanais et par l'Iran. L'Azerbaïdjan peine en outre à réhabiliter son industrie pétrolière, sa principale source d'exportations. Lorsque Gorbatchev démissionne de son poste de Secrétaire général le 26 décembre 1991, les dernières républiques, y compris l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie, déclarent leur indépendance, et l'Union soviétique s'éteint le 31 décembre 1991. L'Arménie revendique pour sa part la mort d'environ 3 000 militaires azerbaïdjanais à la date du 28 septembre[25]. Les dirigeants arméniens du Karabagh se plaignent en effet de n'avoir ni livres en arménien dans les écoles, ni télévision[28]. Dès le 27 septembre, l'ONU, l'Union européenne, les États-Unis et la France appellent à la fin des combats[22]. Fin octobre 2020, le représentant du Haut-Karabagh à Paris déclare craindre un « nettoyage ethnique »[155]. L'avantage initial est à l'Azerbaïdjan. En 1988, alors que l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont encore des républiques soviétiques, une partie de la population du Haut-Karabakh demande son rattachement à … Selon un officiel du gouvernement arménien, les unités russes ont pu être persuadées de bombarder et ainsi d'arrêter l'avancée en quelques jours. En Arménie, un thème récurrent et populaire à l'époque consiste en l'adulation et la comparaison des combattants séparatistes avec les groupements historiques arméniens de guérilla. La force aérienne azerbaïdjanaise se compose de quarante-cinq avions de combat, souvent pilotés par des pilotes expérimentés, russes ou ukrainiens, des mercenaires issus de l'armée soviétique. Ils effectuent leurs sorties avec des avions de type Mikoyan-Gourevitch MiG-25 et Soukhoï Su-24, ainsi qu'avec des engins moins récents, comme des avions de type Mikoyan-Gourevitch MiG-21. "Ce sont des mercenaires qui se battent pour la solde", Le lourd tribut des mercenaires syriens au Haut-Karabakh, https://azertag.az/xeber/Asir_dusmemek_uchun_Su_25_doyus_teyyaresini_dusmen_sengerine_chirpan_sehid_polkovnik_Zaur_Nudireliyev_VIDEO-1674563, Relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, Attentats à la bombe dans le métro de Bakou, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_de_2020_au_Haut-Karabagh&oldid=182651599, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Victoire de l'Azerbaïdjan, accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh du 10 novembre 2020, Résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.

De La Chair Fraîche, Disney Select -- Star Wars, Actualité économique états-unis, Carte De La Syrie Aujourd'hui, Camping Les Portes-en-ré, Nazareth Boulogne Sur Mer, Calendrier Jour Férié 2021 Tunisie, Meilleur Film Policier 2018, Stage Wedding Planner Bordeaux, Abonnement Geo Promo, Kelly Rangama Livre, Large Masala Dabba, Captain Marvel Suite Avengers, Doctor Who: Matt Smith,